Une parqueuse en 1913. Elle est chaussée des fameux patins de bois. Elle est donc dans un vivier de vase où l'on peut s'enfoncer. En arrière plan les collecteurs d'huîtres.
La Courtine (ou Palet) est un engin fixe calé sur un secteur découvrant à marée basse constitué de plusieurs filets installés en série et formant un barrage. Il comprend une chambre centrale (ou biscarle) et est terminé aux extrémités par des colimaçons.
Une parqueuse au Cap Ferret en 1916. La parqueuse est chaussée des fameux patins de bois (Mastoun) qui évitent de s'enfoncer dans la vase des viviers. Elle tient les accessoires de la pêche à la crevette : sur les épaules, une grosse épuisette à crevettes (l'Esquirey) et, au bras, le panier à crevettes.
Pêcheuse de crevettes au début des années 20 dans un décor de rocher qui fait douter du côté local de la scène. Il faut avouer que la tenue de notre baigneuse est plus propice à une photo aguicheuse (version 1918) qu'un documentaire sur la pêche à la crevette! Cette femme porte en effet un maillot de bain sans manches, épaules nues et, suprême provocation, une culotte s'arrêtant bien au-dessus du genou (Mon Dieu, quel scandale :-)
Magnifique mise en scène ou tout une famille pose devant un bateau ponton servant d'habitation (je compte 14 personnes, tout de même). Comme la plupart des ostréiculteurs, cette famille viens probablement de Gujan-Mestras ou de La Teste s'occuper de leur parcs du Cap Ferret. Installée, comme ici contre le restaurant Bélisaire, ces pontons leurs évitaient le temps de transport avec leurs pinasses à voile qui dépendaient totalement des caprices de la météo. On peut aussi voir la proue de ce bateau ponton sur la carte n°447 de 1928. Derrière le bateau, les baladeuses du premier tramway hippomobile du Cap Ferret de la ligne Bélisaire/Océan créé par le bordelais Jean Saugeon en 1879.
Départ du Cap Ferret de la pinasse automobile "Camilete - Pierrot" allant à la pêche à la sardine sur les bords de l'atlantique. Ces pinasses à moteur et autre canots automobile vont petit à petit remplacer les pinasses à voiles et à rames du début du siècle. A noter que cette carte sans date possède un cachet du restaurant Bélisaire au dos.
Une parqueuse au Cap Ferret dans les années 20. Les piquets visibles au sol (pointus) sont fait pour protéger les huîtres des poissons. Les parcs à huîtres devaient être "piquetés". Le "piquetage" représentait un travail considérable qui commençait dès les grandes "malines" de Janvier et qui devait être terminé pour le mois d'Avril, date à laquelle l'on "garnissait" les parcs. 50 ares à piqueter nécessitaient jusqu'à 80.000 pointus! (source : Forum 17). La parqueuse est chaussée de botte. Elle est donc dans un vivier de sable où l'on ne s'enfonce pas. Sinon, un vivier de vase aurait imposé le port des fameux patins de bois.
Au début du siècle, l'élevage des huîtres se fait à plat, directement sur le sol. Aujourd'hui, l'élevage est réalisé sur table : des poches plastiques installées sur des tables en fer. La technique d'élevage à plat a disparu de la presqu'île en raison du taux de mortalité trop important (prédation par l'étoile de mer, la daurade, le bigorneau-perceur et l'huîtrier-pie).
En juin-juillet les larves des huîtres issues de la fécondation et munies de cils vibratiles nagent et suivent les courants à la recherche d'un point d'appui. Afin de récupérer les essaims d'huîtres, on disposait contre les parcs des collecteurs en bois - les ruches - composés de tuiles chaulées. Les huîtres restaient collées sur le collecteur et se trouvaient soudées les unes aux autres. L'opération consistant à séparer ces huîtres pour les mettre une à une s'appelle le "détroquage". Il est pratiqué manuellement (source : Forum 17).