Le portail d'entrée et les bâtiments administratif du sanatorium "La Pignada". On aperçoit au fond la grande galerie de cure avec ses chaises longues. Créé au 19 s. pour les anciens militaires tuberculeux, il deviendra en 1923 un centre pour jeunes femmes atteintes de tuberculose pulmonaire peu contagieuse. En 1971, la Fédération Girondine des Œuvres anti-tuberculeuses devient la "Fédération Girondine de Lutte contre les Maladies Respiratoires" (FGLMR). A partir de 1982, la Pignada est reconstruite et devient un centre de rééducation cardiologique et respiratoire, ce qu'il est toujours aujourd'hui.
Une partie des bâtiments du sanatorium "La Pignada" à l'entrée de Claouey. Face à nous, la petite galerie de cure Nord. Les malades étaient étendus sur des chaises longues face au soleil.
Le petit pavillon des malades du centre de cure de la Pignada de Claouey avec ses dortoirs et son petit bâtiment des lavabos attenant que l'on ne voit pas ici.
Entre Lège et Claouey, dans le quartier Jane de Boy, le sanatorium La Pignada avec, au centre du complexe, le réservoir d'eau qui reste en service jusqu'à l'alimentation de la presqu'île en eau potable. En haut à gauche, sur le toit d'un bâtiment, on distingue la cheminée des cuisines et du réfectoire.Texte au dos de la carte : «La Pignada, le 17-1-25; Ma chère Maman, je t'envoie des vues de la Pignada. La petite croix que te fais sur cette carte, c'est juste la place de mon lit. L'homme que l'on voit, c'est le directeur et le bâtiment à côté de lui ce sont les lavabos et plus loin ce sont encore des dortoirs. Ou j'ai fait deux points, c'est les cuisines et au fond on aperçoit un coin de la cure mais c'est la cure Nord. Nous y restons seulement l'été car il y fait très froid.»
Photo du réfectoire d'époque du sanatorium "La Pignada" à l'entrée de Claouey (juste avant le quartier Jane de Boy). Remarquez les larges cheminées d'époque. L'horloge indique midi moins dix. Carte postale à comparer avec celle du réfectoire des années 80 (carte n°123). C'est un des rares bâtiments à avoir survécu aux grands travaux des années 70-80. Il est encore visible au fond à droite (partie nord) du terrain du centre de réadaptation d'aujourd'hui.
La chapelle du sanatorium La Pignada par Georges Mouls
Une vue de l'intérieur de la petite chapelle du sanatorium "La Pignada" de Claouey. Une photo prise par le photographe d'Arcachon Georges Mouls. Georges Mouls est à l'origine de quatre générations de photographe Arcachonnais : son fils Henri Mouls, lui même le père d'André Mouls, lui même le père de Christiane Mouls (lire un article dans l'Express sur la famille Mouls).
Le sanatorium "La Pignada" à l'entrée de Claouey (quartier Jane de Boy). Par beau temps, les lits sur roulettes étaient poussés hors des chambres sous la véranda afin que les malades puissent profiter du soleil.
Le sanatorium "La Pignada" à l'entrée de Claouey comportait deux galeries de cure : la petite galerie Nord que l'on voit ici et la grande galerie. Les malades étaient étendus sur des chaises longues face au soleil. Remarquez le réservoir d'eau visible derrière le bâtiment.
Les pensionnaires du sanatorium "La Pignada" alignés sous la galerie de cure. Au fond, le bâtiment du foyer des infirmières. La photo est signé Yobled qui est un anagramme qu'utilisait parfois le photographe bordelais Marcel Delboy.
Après les soins, les pensionnaires du sanatorium "La Pignada" prennent l'air sous la galerie de cure du grand pavillon des malades. A droite, le petit bassin. La photo est signé Yobled qui est un anagramme qu'utilisait parfois le photographe bordelais Marcel Delboy.
L'autel de la petite chapelle du sanatorium "La Pignada" de Claouey. Remarquez à droite, l'autel dédié à la Vierge Marie et à gauche, le drapeau français avec le sacré cœur de Jésus.
Au premier plan, le foyer des infirmières (toujours là aujourd'hui mais réaffecté en bureaux) et la galerie de cure aujourd'hui disparue du - déjà - ancien pavillon. Après les soins du matin et le déjeuner, les pensionnaires du sanatorium prennent un peu l'air sous la grande galerie de cure où l'expéditrice a marqué d'une croix son emplacement. Au deuxième plan, le bâtiment du réfectoire avec la cheminée des cuisines. A sa gauche, on devine le château d'eau dans les pins.