Le café restaurant du Cap Ferret Lavergne dans les années 1900 photographié par Victor Faure. Le banc de sable depuis lequel le photographe arcachonnais Victor Faure prend sa photo et le restaurant Lavergne ainsi que tous les bâtiments qui l'entoure n'existe plus. Le trait de côte ayant reculé sous l'érosion inexorable de cette pointe Lavergne appelée aujourd'hui Hortense...
Déjeuner sur un banc de sable de la pointe Lavergne. Détail typique : les deux assiettes d'huîtres posées sur la barque renversée à côté des pique-niqueurs. A l'arrière plan, on aperçoit les pontons d'habitations des premiers habitants du Cap Ferret et le bâtiment de la station du tramway à cheval créée en 1896 et qui permettait de faire l'aller retour entre le débarcadère côté bassin des restaurants Lavergne et Roux et l'océan. Avec l'érosion, aujourd'hui nous serions au milieu du Bassin en train de regarder la plage du quai des Courlis (actuelle plage de l'escalier). A noter que cette photo est prise le même jour, mais à l'opposé de la carte n°1336
Arrivés depuis Arcachon par le vapeur Le Ville de Rochefort, les touristes prennent du bon temps. Debout, au centre de la carte, probablement le capitaine du bateau. La carte est datée au dos du 12 mai 1909.
Un ponton-débarcadère permet aux vapeurs "Le Vigilant", puis "La Ville de Rochefort" d'amener les touristes depuis Arcachon. on distingue à gauche de la carte le bâtiment abritant le tramway à cheval de la ligne Lavergne/Océan. Au fond, on aperçoit le haut du Sémaphore du Cap Ferret et sur sa droite, une pompe éolienne pour un puits. Toute les villas à gauche de cette jetée ont fini au fond de l'eau. Le banc de sable du Mimbeau subissant l'érosion du littoral, se déplace (encore aujourd'hui) vers l'ouest.
Ce long débarcadère en bois devant le restaurant Lavergne permet aux vapeurs Le Vigilant, puis Le Ville de Rochefort (visible à l'arrière plan) d'amener les touristes depuis Arcachon et vers les passes de l'océan. On aperçoit à droite une chèvre de levage artisanale pour le chargement des billes de bois à bord des vapeurs. Notez sur la carte d'Henry Guillier, l'orthographe du Cap Ferret.
Vue depuis la plage de la pointe du Cap-Ferret du restaurant Lavergne. Racheté par Louis et Hortense Semmartin, le restaurant est rebaptisé Hôtel restaurant de la Pointe avant de devenir Chez Hortense.
Le café restaurant du Cap Ferret Lavergne dans les années 1910. Un tramway tracté par un cheval fait la navette avec l'océan. Racheté par Louis et Hortense Semmartin, le restaurant est rebaptisé Hôtel restaurant de la Pointe. Subissant l'érosion, il finit au fond des passes. S'il avait survécu, il devrait être aujourd'hui au large du restaurant Chez Hortense. Notez le panneau pour l'accès à la ligne de tramway hippomobile Lavergne/Océan.
Le débarcadère du restaurant Lavergne qui donne son nom à cette pointe jusqu'à ce qu'il disparaisse au fond du Bassin et que le restaurant Roux, situé juste derrière et dont on peut lire la publicité sur le panneau, ne devienne Chez Hortense. Notez le prix du déjeuner: 2,50F ! Admirez aussi l'élégance des touristes de cette époque qui venaient ici, non pas par le fameux Courrier du Cap, mais par les vapeurs Le Vigilant, puis Le Ville de Rochefort. Derrière la jetée, on aperçoit les villas de l'actuel quartier des 44 hectares (avenue de la Lugue et quai d'Arcachon). Le recul de ce trait de côte à provoqué ici de nombreux drames que les anciens ont, encore aujourd'hui, du mal à raconter.
Le débarcadère Lavergne (actuelle Pointe Hortense) du Cap Ferret en 1910. Remarquez sur la carte, le tampon - à l'envers - du restaurant Lavergne. Au large, un vapeur de plaisance reviens des passes. Et non, ce n'est pas le fameux Courrier du Cap qui possède des mâts différents et un plus grand tirant d'eau (1). Amarré au ponton et derrière "l'antique" pinasse à rames (déjà nommée "Souvenir"...), un des tout nouveaux - et très moderne pour l'époque - canot à moteur, ou canot automobile comme on disait, attend que ses passagers aient terminé leur repas pour un retour sur Arcachon. Remarquez enfin que l'homme près de nous porte la fameuse moustache en guidon: C'est le Ferret (2), nous sommes - déjà! - entre gens de bonne société.
Le café restaurant du Cap Ferret Lavergne en 1912 avec sa grande clôture en fil de fer. Notez le panneau pour l'accès à la ligne de tramway hippomobile Lavergne/Océan.
Face au restaurant Lavergne, ce long débarcadère en bois permet aux vapeurs Le Vigilant, puis Le Ville de Rochefort (à quai) d'amener les touristes depuis Arcachon et vers les passes de l'océan. Photo d'Henry Guillier à comparer avec la carte n°536 de 1909 ou l'on peut voir que le sable a bien diminué. Notez aussi, l'orthographe du Cap-Ferret.
Vue depuis le débarcadère du même nom du café restaurant Lavergne de la pointe du Cap Ferret. On remarque à gauche les bateaux pontons et la petite gare blanche du tramway hippomobile Lavergne/Océan.